Eleveurs - Oiseaux - Portraits d’éleveurs. L’Éleveur amateur : un passionné des oiseaux   Les éleveurs amateurs sont issus de tous les milieux sociaux et partagent plus qu’une même activité : une passion !  L’élevage des oiseaux est un passe-temps paisible et actif qui permet de s’extraire du stress de la vie quotidienne, mais suppose des contraintes et une prise de responsabilité. Cette activité exige beaucoup de patience, de rigueur et de persévérance. Elle nécessite un apprentissage des différentes techniques et demande une curiosité constante pour évoluer dans sa pratique.  Elle s’exerce en solitaire, mais demande un échange permanent avec ses homologues pour bénéficier des expérience de chacun, confirmer ses propres observations, confronter ses résultats, constater ses lacunes et ses progrès.         Portraits d’éleveurs :   Daniel G. : Il les couve par passion  Pour Daniel, les oiseaux, c’est l’affaire de toute une vie. Celui qui fut un des co-fondateurs du Canari-Club des Herbiers, créé en 1971, s’est senti pousser des ailes très tôt, dès l’enfance pour la gent à plumes. ‹ La passion des oiseaux, ca prend au berceau et ca ne quitte plus ›, affirme l’éleveur. Elle est appa-rue pour lui à l’âge de 8-9 ans. ‹ Je contemplais la nature, je cherchais les nids, regardais les couvées évoluer. Cela ne m’a jamais lâché. ›    Bien au contraire. Vers 11 ans, le jeune garçon commence à fabriquer des cages pour héberger ses premiers oiseaux, quel-ques couples de canaris. ‹ Les plus courants à l’époque. › Afin de les nourrir, il pratique la débrouille, va à la pêche à la grenouille afin de vendre les cuisses aux restaurants. ‹ Cela me payait la nourriture. › L’effectif se complète par la suite de quelques pigeons voyageurs, là encore, la débrouille entre en ligne de compte. ‹ Nous aidions aux moissons en échange d’une gerbe de blé. ›  Daniel, à 14 ans, dispose déjà d’une trentaine de canaris et environ 15 pigeons voyageurs. Un élevage qu’il a pu acquérir avec ses premières payes à l’usine. ‹ J’ai appris sur le tas ›, explique-t-il. l’adolescent nourrit ses oiseaux de millet blanc de Vendée, d’oeufs durs, de pain trempé dans du lait, de graines  sauvages pour les nichées. Loin des mélanges élaborés que l’on trouve aujourd’hui dans le commerce, En 1969, un cap est franchi :  Avec quelques autres passionnés, Daniel se rend à une réunion organisée par une société ornithologique. ‹ Ils nous ont mis le pied à l’étrier En 1971 nait l’association. Il est alors âgé de 24 ans, devient secrétaire, une fonction qu’il assurera pendant 20 ans. ‹ Nous fabriquions les  cages pour les expositions ! ›  Aujourd’hui, le retraité possède plus d’une centaine d’oiseaux, canaris, turquoisines, perruches calopsite… Il consacre nombre d’heures dans  la journée à leur bien-Être : les nourrir, les abreuver, nettoyer. Les périodes les plus intenses concernent celles des accouplements et des  naissances. ‹ On bague les petits à 7 jours. › Depuis 20 ans, Daniel participe aux concours en présentant ses perruches calopsite. Il a  décroché à plusieurs reprises des premiers prix régionaux, et, sésame, une 2e place lors d’un championnat de France. ‹L’élevage, c’est une  question de feeling. L’expérience compte.› Notamment en matière de concours.  (Article Ouest France)    Patrice R. : Il leur donne le titre de champion !  Patrice débute en 1981 avec un couple de canaris dans son appartement, lorsqu’il fait construire en 86, la passion grandissant, il achète quelques  grandes perruches omnicolores, et fabrique ses premières volières.  Durant une quinzaine d’années, il augmente progressivement son élevage. Dans le début des année 2000, il adhère au CCH, où, encouragé et  conseillé par son ami Jean Paul, il participe à son premier concours départemental.  En 10 ans, il gravit rapidement tous les échelons et collectionne des titres régionaux, nationaux, et en 2011, à Tours, un titre mondial avec un  kakariki jaune, yeux noirs. En 2013, au mondial d’Hasselt, il récidive en présentant trois oiseaux, et en récoltant un nouveau titre mondial,  une deuxième et troisième place !  Il possède actuellement 80 oiseaux parfaitement installés dans des volières autour de son jardin, où vivent en toute quiétude kakarikis,  têtes de prune, omnicolores et bourkes roses    Roland B. Il voit tout en couleur !  Habitué aux oiseaux depuis son enfance, sa mère lui offre un couple de canaris pour son mariage en 1964. En 1970, à la suite d’une exposition dans sa ville du Mans, il attra-pe définitivement le virus de l’éleveur. Encouragé par un collègue de travail, il adhère au club du Mans (SMAO), où il fait la rencontre de Marc Boccara. (Grand spécialiste européen des canaris couleur).  En dix ans, il passe d’un, à une dizaine de couples de beaux canaris couleur. Après quelques médailles dans les concours régionaux, il devient  champion de France avec des canaris couleur mélaniques comme noir, brun, agate, isabelle, pastel ou encore opale.  Il prend des responsabilités au sein de son club en devenant commissaire des expositions. Motivé par son ami Boccara, il se lance dans les  études de la génétique et morphologique du canari, pour devenir juge. ‹ Je passais tout mon temps libre le nez dans les bouquins › précise t-il !  Après une brillante réussite à l’examen, il devient juge en 1979.  Avec les 50 couples donnés par son ami, il en possède maintenant une centaine. Roland se passionne désormais pour les nouvelles mutations :  topaze, eumo, onyx, cobalt et collectionne les titres nationaux.  En 1984, il entre dans l’Ordre Mondial des Juges (OMJ) et occupe la présidence des juges de France de 1999 à 2003.  Avec sa retraite professionnelle, il arrive en Vendée en 1995 et adhère au Canari-Club-Herbretais en 1997, où il devient responsable des  expositions et des concours.  Toujours disponible, il n’est pas avare de conseils et encourage les débutants comme les confirmés et les impressionne par ses connaissances sur toutes les mutations des canaris couleur.  Bien que faisant une pause comme éleveur, il occupe tou-ours des responsabilités importantes au sein de notre club.     Chez Bernard P., tout est dans la forme !  Cet octogénaire, jovial et toujours alerte, élève des oiseaux depuis son enfance : sa mère possédait des perruches ondu-ées. Adolescent, on lui offre un couple de canaris, il en achète vite un deuxième et commence son élevage.  Plus tard, il arrive à Fromentine avec sa famille et travaille avec son père à l’hôtel de la plage. Il construit une grande volière avec  plusieurs compartiments où il installe une dizaine de couples de canaris couleur.  Il adhère au club de la SVAO de Barbâtre qui dépendait dans ce temps là à la Fédération Nationale Ornithologique de Province et commence à glaner quelques titres régionaux.  Dans les années soixante, il fait la rencontre de Claude Edouard, juge de canaris de posture qui l’encourage à élever ces variétés.   Passionné par ce nouveau défi, il se lance dans l’élevage de frisés français en 1966, jusqu’à posséder toutes les races les plus connues  des canaris de posture comme les frisés, bossus, huppés, borders, norwich, yorkshire, ou autres scotch fancy, au début des années  soixante dix et collectionne les médailles et titres nationaux.  Il devient juge de canaris de posture en 1974, et fait partie de L’Ordre Mondial des Juges par la suite, ce qui lui permet de voyager  dans toute l’Europe, le Canada jusqu’à la Ré-union.  ‹ Je me souviens, › me raconte t-il en riant, ‹ d’un voyage mémorable, pour un jugement en Tchécoslovaquie dans les années 70, en  pleine guerre froide. Nous avions été bien reçus, mais bien surveillés aussi. Notre chauffeur nous roulait dans une vielle Trabant toute  déglinguée... ›  Il adhère au Canari-Club en 1997, et élève à ce moment là quatre vingt couples de norwich, yorkshire, gloster, et frisé parisien.  Éleveur reconnu et passionné, Bernard se réjouit de conseiller les confirmés et met tout son savoir et sa patience au service des débutants. Il possède aujourd’hui, une quarantai-ne de couples de lizards et de frisés parisiens.  L’an dernier, il a pensé arrêter l’élevage, mais comme lui faisait remarquer sa gentille épouse : ‹ qu’allait t-il faire de ses journées ensuite ? › la passion étant toujours là, il a donc décidé de continuer, tout pendant que la santé lui permettra ! (Propos collectés par Gilles Billeaud)
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